12-12-2006
Les hirondelles face au changement climatique
Tout le monde l'a remarqué, les
températures tardent à baisser cet hiver. Mais avez-vous également
remarqué que les oiseaux migrateurs tardent à quitter nos contrées
pour leur migration annuelle ? C’est notamment le cas des hirondelles,
plusieurs ayant été encore observées en France, en ce début décembre.
Si quelques hirondelles rustiques hivernent dorénavant chaque année
dans notre pays, ce n’est pas le cas des hirondelles de fenêtre et de
rivage, plus sensibles au froid. Or cette année, les ornithologues
signalent encore quelques hirondelles, de ces espèces, dans l’Aude,
ainsi qu’une hirondelle rousseline en baie de Somme, le 30 novembre,
alors qu’elle est originaire du pourtour méditerranéen… !
Normalement,
c’est courant octobre que les hirondelles se réunissent pour prendre
la direction de l’Afrique. Elles parcourent alors jusqu’à 10 000 km
pour passer l’hiver sous d’autres latitudes. Un long voyage motivé par
l’arrivée du froid hivernal européen, mais également par leur régime
alimentaire composé d’insectes volants qui disparaissent totalement en
hiver dans l’hexagone.
Ce phénomène migratoire n’est pas un processus biologique
irréversible, mais une 'adaptation' du comportement des oiseaux face à
leur environnement. Autant dire qu’une espèce migratoire peut devenir
sédentaire, et inversement, si son milieu est modifié. Or, les
changements climatiques de ces dernières années sont anormalement
rapides et la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) s’interroge, comme
la plupart des scientifiques, sur la capacité d’adaptation des oiseaux
dans un laps de temps aussi court. Le scénario climatique hivernal
comportant encore des incertitudes, la question est de savoir quelle
sera la bonne stratégie pour les oiseaux : partir ou rester ?
En outre, une autre incertitude plane sur le retour des hirondelles au
printemps. En effet, les oiseaux pourraient ne pas trouver leurs
ressources alimentaires habituelles en quantité suffisante, la
pullulation des insectes ayant tendance à intervenir plus tôt, en
raison du réchauffement climatique. Un phénomène qui touche d’ores et
déjà d’autres
espèces selon un rapport récent.
Records de chaleur pour l’automne 2006
D’après Météo France, l’automne climatique (septembre, octobre,
novembre) qui vient de s’achever est de loin le plus chaud depuis
1950, avec une température moyenne supérieure à la normale de 2,9
degrés Celsius. L’automne 2006 prend ainsi la place de celui de 2005,
qui se situait à une moyenne supérieure de 1,4 degré et relègue à la
troisième place celui de 2001 déjà supérieur à la moyenne de 1,1
degré.
Cet automne fut particulièrement remarquable par la quasi-absence de
froid, la grande stabilité de la douceur et quelques pics de chaleur
donnant parfois, à certaines journées, un côté estival. Septembre a
été le second mois de septembre le plus chaud avec 2,9 degrés de plus
que la moyenne, idem pour octobre avec 3,3 degrés de plus que la
moyenne, novembre se plaçant à la quatrième place des mois de novembre
avec 2,4 degrés de plus.
Cette saison, se situe dans la continuité de l’été 2006 qui fut le
deuxième plus chaud depuis 1950 après celui de 2003.
Au niveau de nos voisins européens, la situation a été très similaire,
avec de nombreux records de douceur encore plus marqués pour les pays
plus au nord (Belgique, Grande-Bretagne, Pays-Bas).
Michel Sage
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l'essence
a 3 euros
Recycler
davantage
La gestion des déchets organiques par la voie biologique
permet d’éviter l’enfouissement ou l’incinération et de produire des
fertilisants organiques.
Recycler davantage les matières organiques
L’objectif, fixé par le ministère de l’Écologie et du Développement
durable (MEDD) lors de la relance de la politique de gestion des déchets
en septembre 2005, est de réduire de plus de 10% les quantités d’ordures
ménagères orientées vers le stockage et l’incinération d’ici 2010. La
réduction de la production de déchets et le développement du recyclage
sont les deux priorités pour atteindre cet objectif.
Avec près de 32 millions de tonnes mobilisables, les déchets organiques
représentent un gisement non négligeable de matières valorisables grâce
au traitement biologique
a suivre sur le site.
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=913
sur ce site
Le massacre insensé de 230 000 bébés phoques vient de
commencer sur les côtes de Terre-Neuve. Le Fonds international pour la
protection des animaux (IFAW) survole les lieux,surveille et filme cet
événement pour que le monde entier puisse voir cette honteuse réalité.
Notes
Fondé en 1969, IFAW (International Fund for Animal Welfare) œuvre à la
protection des animaux et de leur habitat dans le monde entier, et à la
création d’un monde meilleur pour les animaux et les êtres humains.
En voir plus
Vous pouvez visualiser les vidéos réalisées par l'IFAW en vous rendant
sur
cette page
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=906
Au printemps, les feuilles se développent à partir des ébauches
foliaires contenues dans les bourgeons. C'est le "débourrement", début
d'une nouvelle phase de végétation. La circulation de sève,
partiellement interrompue en hiver, est restaurée et permet l'éclosion
des bourgeons et la croissance des jeunes feuilles.....LIRE LA SUITE
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=914
10 2006
l'essence a 3 euros
Depuis quelques semaines la flambée historique du prix du
pétrole, de nouvelles études très alarmantes sur les conséquences du
réchauffement climatique et la mise en service d’installations captant
cette énergie océane sont venues éclairer cet enjeu énergétique d’une
lumière nouvelle et me conduisent à évoquer cet enjeu majeur.
Le prix du pétrole vient en effet de battre un nouveau record
historique, en franchissant les 75 dollars le baril et nous pourrions
atteindre d’ici 10 ans le fameux "Pic de Hubert", ce moment à partir
duquel la production de pétrole mondiale va commencer à baisser, faute
de réserves. Face à cette évolution, un nombre croissant d’experts et
d’économistes préconisent de monter le prix de toutes les énergies
fossiles de 5 % à 10 % en termes réels, tous les ans, sans limite, afin
de permettre à chaque consommateur ou producteur de s’organiser en
intégrant progressivement ces surcoûts inévitables liés à la raréfaction
accrue des énergies fossiles. 2Nous pourrions ainsi voir la taxe sur les
produits pétroliers être multipliée par trois d’ici 15 ans, pour arriver
à un prix de 3 euros le litre d’essence d’ici 2020.
a suivre sur le site.
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=913
16 05/2006
Au niveau du carburant vert, au-delà de parvenir à des
objectifs 2 fois supérieurs à ceux définis par l’Europe, le
premier ministre a fixé que 'd’ici la fin de la décennie chaque
Français qui le souhaitera devra pouvoir utiliser un véhicule
pouvant consommer des carburants à haute teneur en
biocarburants.' Dans cette perspective, un réseau de 'pompes
vertes' distribuant les carburants issus de l’agriculture va
être mis en place à l’image de ce qui se fait déjà dans
différents pays (Brésil, Suède).
Dès la fin de l’année, des expérimentations vont être lancées
sur des flottes de collectivités, d’entreprises ou de l’Etat,
tandis que les ministres de l’économie, de l’agriculture et de
l’industrie sont chargés de préparer 'd’ici cet été un plan
d’action précis', incluant les constructeurs automobiles,
distributeurs de carburants et des représentants du monde
agricole et des automobilistes.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2263
Pascal Farcy
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On sait, avec certitude, qu’au moins 16 125 espèces sont
menacées d’extinction. Des animaux aussi familiers que l'ours blanc,
l'hippopotame et les gazelles du désert viennent grossir les rangs des
espèces menacées d'extinction, en compagnie des requins océaniques, des
poissons d'eau douce et des fleurs méditerranéennes. Des mesures de
conservation ont été bénéfiques au pygargue à queue blanche et offrent
une lueur d'espoir aux vautours indiens.
Les espèces officiellement déclarées Éteintes sont au nombre de 784 et
65 autres n'existent qu'en captivité ou en culture. Sur les 40 169
espèces évaluées à l'aide des critères de la Liste rouge de l'UICN, 16
125 sont aujourd'hui déclarées menacées d'extinction. Un amphibien sur
trois et un quart des espèces de conifères du monde, un oiseau sur huit
et un mammifère sur quatre sont en péril.
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=922
Dossier
scientifique sur le « Tsunami ,les océans,les volcans,les vagues le
mascaret...
http://perso.wanadoo.fr/ocean.asso/dossiers/tsunami%20Jenifer/plan.htm
15 05 2006
le recours massif aux énergies renouvelables, non émettrices de
gaz à effet de serre, est en train de devenir une priorité économique,
technologique et politique absolue. Cette situation donne un relief
particulier à la première mondiale qui va avoir lieu dans quelques
semaines : Ocean Power Delivery Ltd (OPD), une société écossaise va
livrer son premier capteur d’énergie océane à Enersis, société
Portugaise d’énergie renouvelable. OPD a mis au point un capteur capable
de capter l’énergie des vagues.
http://www.notre-planete.info
15 04 2006
Ces trois dernières semaines, Greenpeace et l’EJF ont mené
conjointement une enquête en Afrique de l’Ouest et documenté les
activités de plus de 100 navires de pêche. Les preuves récoltées
montrent que la moitié des navires répertoriés étaient engagés dans – ou
liés à des activités de pêche illégale.
"La Commission européenne a adopté en 2002 un Plan d'action
international développé par la FAO où elle s'engage à prévenir,
contrecarrer et éliminer la pêche illicite. Malgré ses limites, ce texte
existe et doit servir de base légale pour agir concrètement. L'arrivée
du Binar 4 à Las Palmas sera un cas d'école révélateur sur les velléités
de lutte des autorités contre la pêche pirate", conclut Aurèle Clémencin.
Pêcher a outrance nous indique que la reproduction ne peut
s'effectuer par miracle ,ni par des pêches illicites le cabillaus
est sur la sellette voir l'article de" science et vie" je vous en
reparlerai
http://www.notre-planete.info
Vers le recyclage des boues portuaires dans le bâtiment
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Aujourd’hui,
les ports sont le fer de lance de la mondialisation. En France,
l’activité portuaire enregistre 80 % des échanges commerciaux du
pays, 350 millions de tonnes de marchandises, 33 millions de
passagers et… des dizaines de milliers de tonnes de déchets toxiques
chaque année. A titre d’exemple, une étude en 2001 estimait que,
chaque année, près de 5 000 tonnes de déchets toxiques parvenaient
dans les seuls ports du Languedoc-Roussillon, une région ni plus ni
moins pire que les autres.
Cet amalgame impressionnant de rejets et déchets s’agrège au sable,
constituant une matière généralement dénommée vase ou boue marine.
Jamais uniforme, souvent travaillée par des micro-organismes, se
gorgeant à l’occasion d’hydrocarbures, d’azote, de phosphore, de
métaux lourds, cette boue représente un réel danger pour
l’environnement, d’autant qu’extraite des ports pour maintenir un
accès satisfaisant aux installations portuaires, elle est la plupart
du temps rejetée en eaux profondes sans qu’on connaisse réellement
les conséquences environnementales de ces déversements. En outre,
ces 'opérations d’entretien' représentent un coût important, appelé
à 'exploser' puisque les ports européens devraient se voir
interdire, par l’Europe en 2012, de rejeter en pleine mer les boues
issues des dragages.
Aujourd’hui, si les opérations de traitement et, plus encore, de
valorisation, sont rares et ne concernent que de faibles volumes,
depuis trente ans, des chercheurs Français travaillent sur ce thème,
tandis qu’un projet industriel pourrait les valoriser.
Si le risque de toxicité peut-être envisagé pour la réalisation de
sous couche routière, une extrême prudence concerne la réalisation
de produits nobles, telles les briques'; un domaine où la France
pourrait amener son expertise et faire de la valorisation des boues
marines un business aussi économique qu’écologique !
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2275

06-12-2006
''Nettoyons la Nature 2006'', plus de 700 tonnes
de déchets collectés
Plus
de 7 000 sites en France, plus de 700 tonnes de déchets, plus de
350 000 participants… ce sont les chiffres de la 9e édition de
l’opération 'Nettoyons la Nature'.
Originellement imaginée par la fédération des jeunes pour la nature,
cette opération nationale est maintenant initiée par les centres
E.Leclerc, et prend chaque année un peu plus d’ampleur. Ainsi, les
22, 23 et 24 septembre derniers, 7 058 sites de toutes sortes
(forêts, berges et rivières, espaces urbains…) ont été nettoyés
partout en France par des bénévoles. Sur ces trois jours, ce sont
708 tonnes de déchets (verre, ferraille, plastique, cartons et
déchets verts…) qui ont été collectées.
Côté palmarès, saluons la région Nord pas de Calais qui, à elle
seule, a vu se concentrer plus de 16 % des efforts nationaux.
'Nettoyons La Nature' est aujourd’hui la plus grande opération de
nettoyage et de sensibilisation au respect de l’environnement se
déroulant en France.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_rech1.cgi
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